Par Siméon Isako
« Consécutivement à notre communiqué du
13 avril 2021, en rapport avec la recrudescence des massacres dans la partie Est du pays, nous confirmons la tenue de la marche de solidarité aux compatriotes de l’Est, ce samedi 24 avril 2021, sur toute l’étendue du territoire et ce, dans le strict respect des gestes barrières« , peut-on lire dans un communiqué du 17 avril 202 signé par Martin Fayulu et Adolphe Muzito au nom de la coalition Lamuka.
Ces derniers confirment davantage l’organisation de cette marche et mobilise à propos.
A Kinshasa, Blanchard Mongomba, Secrétaire général du parti Nouvel Elan, a saisi l’Hôtel de ville pour lui informer de la tenue de cette activité « Conformément à la
Constitution de la RDC en son article 26« .
Cette marché de Kinshasa qui connaîtra aussi la participation d’autres organisations politiques et de la Société civile, partira de la place Pascal dans la commune de Masina jusqu’à l’esplanade du boulevard Triomphal.
En attendant la suite de l’Hôtel de ville en rapport avec la lettre d’information lui adressée par le parti Nouvel Elan, d’aucuns se demandent si l’autorité provinciale se pliera aux prescrits de la loi qui stipulent qu’une lettre d’information n’est pas une demande d’autorisation pour organiser une manifestation.
De leur côté, les organisateurs rappellent qu’une lettre d’information en s’en tenant à la Constitution suffit pour tenir leur marche.
Identifier les groupes armés en rapport avec l’insécurité
Les membres du présidium de Lamuka, le Coordonnateur en exercice Adolphe Muzito et Martin Fayulu avaient, dans une déclaration signée et rendue publique le mardi 13 avril, invité les Nations-Unies à lever la voile sur l’identité réelle des groupes armés qui opèrent dans l’Est, notamment dans les territoires de Beni et Butembo, dans le Nord-Kivu.
Dans la même déclaration, les deux leaders exhortaient les Nations-Unies de favoriser un dialogue sincère entre les Burundais, le Rwandais et les Ougandais. Dans la foulée, Adolphe Muzito et Martin Fayulu ont marqué leur opposition à l’appui des opérations militaires mixtes organisées dans les Kivu et qui exacerbent les violences dont sont souvent victimes les Congolais vivant dans cette partie du pays.