Par Siméon Isako
L’IGF a dans une correspondance adressée au gouvernement, attiré l’attention des décideurs des Finances Publiques de la « stagnation » du niveau de mobilisation des recettes pour les mois de janvier, février et mars 2021.
Cependant l’IGF informe que « les mesures qui sont entrain d’être prises actuellement en Europe en rapport avec la COVID-19 n’augurent pas des meilleures perspectives pour nos Finances Publiques« .
Elle en appelle à « plus de responsabilité dans l’exécution des depenses publiques et à éviter de prendre des décisions de nature à mettre en mal les Finances Publiques qui fonctionnent avec un équilibre fragile« .
Cet organe rattaché à la présidence de la République indique que « L’effort du gouvernement doit être accès sur les réformes fiscales et des finances Publiques susceptibles d’impacter positivement sur la mobilisation des recettes ainsi que sur la rationalisation des dépenses publiques« .
L’Inspection Générale des Finances annonce qu’elle va « maintenir ses missions d’encadrement des Finances Publiques et de patrouille financière dans les entreprises du mortefeuille de l’Etat ainsi que dans les Établissements Publics« .
Selon cette institution de contre de dépenses publiques, lutte contre la corruption etc, « les missions de patrouille financière privilégient l’exécution des dépenses des salaires des agents et celles liées à la production directe« .
L’IGF promet aussi de « censurer les dépenses ostentatoires«