Par Siméon Isako

Le sujet fait toujours parler de lui dans le pays. Le recensement de la population congolaise avant l’organisation des élections générales en 2023 divise la classe politique.
Si à l’UDPS, parti au pouvoir on estime qu’on doit identifié la population avant les élections, à Lamuka et FCC de Joseph Kabila, on estiment le contraire.


Interview par jeune Afrique à ce sujet, le président du sénat , Modeste Bahati Lukwebo, qui va à l’encontre de la position de l’UDPS, estime que les autorités compétentes peuvent avoir une idée de la population en s’appuyant sur l’administration des territoires.

« Si on veut avoir une idée de la population, nous pouvons nous appuyer sur l’administration des territoires. Nous savons que nous avons 145 territoires, plus 216 villes, et autant de regroupements, quartiers et communes.Les chefs de ces structures peuvent fournir déjà quelques données« , a dit le président du sénat.

Selon lui, « Si on le veut, on peut parvenir à obtenir ces données en peu de temps. Mais cela ne doit pas être un préalable à l’organisation des élections« .


Cette position du président de la chambre haute entre en contradiction avec celle soutenue par l’UDPS qui par l’entremise de son président et secrétaire général avait conditionne la tenue de prochaines élections au recensement de tous les Congolais.

Cette déclaration était intervient après que la CENCO qui demandait au gouvernement en gestation de tout mettre en œuvre pour organiser les élections dans les délais constitutionnels.