Par CAS-INFO
La dynamique des jeunes de l’Union sacrée décide de marcher le vendredi 26 février prochain à Kinshasa pour exiger la démission de Samy Badibanga, 1er vice président du sénat.
La décision a été prise ce dimanche 21 février à l’issue de la réunion préparatoire de cette activité.
Les 1500 jeunes leaders de la coalition de Félix Tshisekedi qui ont pris part à la séance du jour , ont levé l’option de se déployer dès ce lundi 22 février dans leurs bases respectives pour sensibisation afin de réussir leur activité « décisive ».
« Nous venons de lever l’option de marcher le vendredi prochain. La lettre d’information sera introduite à l’hôtel de ville dès ce mardi. Plus de 20000 jeunes seront dans les rues pour réclamer la mise en place d’un bureau pouvant accompagner le président de la République à matérialiser sa vision. Samy Badibanga a un passé noir, il doit partir et ne plus dirigé cet organe », a dit Célé Kanangila, le porte parole de la dynamique des jeunes de l’Union sacrée.
« Depuis les démissions des membres du bureau du sénat tous visés par des pétitions, un seul refuse de s’adonner à cet exercice pourtant démocratique.Il s’agit de l’ancien premier ministre Samy Badibanga. L’homme qui a pourtant partagé le bilan largement négatif du Bureau Thambwe Mwamba tient à conserver son poste par n’importe quel moyen même contre la vision du président de la République qui tient à l’amélioration des conditions de vie des congolais.Cela seulement parce qu’il est l’ami du chef de l’État selon plusieurs sources qui alertent sur la gestion peu orthodoxe de cet ancien locataire de la primature », a-t-il ajouté.
« Samy badibanga n’ayant pas dénoncé les antivaleurs pour lesquelles tous les membres du bureau sortant ont été visés par les pétitions a donc cautionné même le prétendu détournement et devrait aussi démissionner au nom de l’État de droit », insiste Celé Kanangila qui prend pour l’exemple le cas de Jean Marc kabund qui avait dénoncé « la somme de 7million sollicitée pour l’organisation du congrès par l’ancien ureau de l’Assemblée nationale.
Le sénat a fixé pour le 2 mars prochain, l’élection et installation du bureau définitif de cette chambre haute du parlement Congolais.