Par Siméon Isako
L’Inspection Générale des Finances (IGF), se montre très impliquée pour mettre fin au détournement.
Plusieurs enquêtes sont diligentées dans beaucoup des institutions et provinces du pays. Elle se bat pour que tous les « détourneurs présumés » des deniers dans le cadre de ses enquêtes soient jugés et sanctionnés selon la loi.
Parmi le dossier qui figure sur sa table, on cite le projet du Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo.
L’organe qui traque les detourneurs et fossoyeurs » fait désormais face à 7 detourneurs dans ce projet ».
« Face à la vitesse de croisière prise par l’IGF pour faire la lumière sur ce dossier, nous constatons que les principaux detourneurs se sont mobilisés pour distraire l’opinion et se victimiser », dénonce le service de l’IGF.
Ce dernier s’indigne du fait que ces « fossoyeurs circulent librement alors que sous d’autres cieux, des pareils pratiques font objets des grandes sanctions ».
Le service de l’IGF qui constate aussi « les agitations de la part de certains inculpés, appelle au calme en attendant le début du procès ».
Toute fois , ils s’assurent qu’ « ils ne baisseront pas le bras quant à l’accomplissement de leur mission ».
Au terme du travail abattu par l’IGF dans l’enquête sur le projet Bukanga-lonzo, plusieurs griefs ont été retenus comme étant à la base de l’échec cuisant de grand programme notamment, le marché de gré à gré entretenu avec un partenaire non expérimenté et n’évoluant pas dans le secteur agricole dans son pays d’origine, des surfacturations pour l’acquisition des équipements et engrais agricoles, ainsi que la présumée surfacturation des travaux de soutirage d’électricité sur la ligne Inga à 40 millions de dollars dont un trop paiement de 2 millions de dollars, pour ne citer ceux-ci.
Comme résultats finaux, Jules Alingete avait renseigné en 2020 que sur les 285 millions de dollars américains déboursés par le Trésor public, seuls 80 millions de dollars auraient réellement été affectés aux travaux de Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo. Et, 205 millions de dollars seraient, en fait, le montant perdu par l’Etat congolais en investissant sur ce projet, a-t-il fait remarquer.
Les conclusions de l’IGF révèlaient que 7 personnes ont été identifiées comme responsables directs de ce gâchis de temps, d’énergie et des fonds du Trésor public. Sans vouloir citer le nom de qui ce soit, l’IGF précise tout de même que parmi les six personnes concernées se trouverait deux couvertes par les immunités parlementaires, un expatrié, un Congolais en fuite en Europe.
« Ces conclusions de l’Inspection Générale des Finances prouvent à suffisance que l’échec de ce grand projet était planifié depuis sa conception », estime la société civile acquise au changement qui dit attendre avec impatience le début du procès.
« attendons avec impatience le début du procès. Le temps de l’impunité est passé. Que les détourneurs dans cette affaire soient jugés et condamnés », a dit Samy Lalala, membres de la société acquise au changement.