Par Siméon Isako
Elle a décidé de postuler comme candidate questeur adjoint du prochain bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Tatiana Pembe, veut par sa présence au sein de cette prochaine équipe de la chambre basse, militer pour l’amélioration des conditions de vie et travail de ses « collègues » comme prévu par le règlement intérieur.
Pembe dit avoir était « Longtemps interpellée par l’état de plus en plus vétuste du patrimoine matériel de l’Assemblée nationale, de ses politiques de sa gestion peu rassurantes jusqu’ici menées ; de manque inacceptable des cadres de travail basiques appropriés pour les honorables députés qui en arrivent parfois à tenir des réunions dans des couloirs ; de l’état parfois insalubres de nos sanitaires et nos différents espaces qui laissent à désirer ».
La députée de Kinshasa se dit également révoltée par « le sous-équipement et la carence régulière des produits de premier soin dans notre polyclinique ;
Consciente de l’énorme défi que représente cet état des choses et les multiples tentatives menées par le passé pour y remédier ;
Convaincue que dans ces conditions, la résignation ne peut pas être une option »,
« Forte de mon background intellectuel et mon expérience parlementaire acquises au fil du temps respectivement en tant que Questeur du Réseau des femmes parlementaires, Questeur du Réseau des Jeunes parlementaires et 2ème vice-présidente de la Commission Socioculturelle, j’ai décidé de postuler en tant que candidate Questeur-Adjoint, qui comme le stipule l’article 40 de notre Règlement intérieur, est chargé du matériel et de la logistique, de l’entretien du Palais, de l’approvisionnement de la Polyclinique.
Pour avoir échangé avec la plupart de nos collègues, je puis affirmer que nous sommes nombreux à croire que notre institution, temple de la démocratie, mérite mieux comme traitement », a-t-elle ajouté.
« A travers ma candidature, j’ai décidé d’oser activer ce changement », a-t-elle conclu.