Par CAS-INFO

Une enquête menée par les journalistes de quatre médias en ligne de RDC notamment scooprdc.net et objectif-info.cd et couvrant une période de cinq ans, révèle que « beaucoup d’agents de VLISCO RDC ont été impliqués dans des dossiers scandaleux de viol les plus sales à même de ternir l’image de la société hollandaise de pagne« .

« En mai 2015 par exemple, le directeur commercial est pris en flagrant délit dans un dossier de viol sur une demoiselle lors d’une mission de service effectuée à Bukavu, capitale du Sud-Kivu. La victime bien qu’employée au sein de VLISCO, est la fille d’une personnalité politique célèbre du pays. Ce viol sera suivi d’autres agressions sexuelles« , démontrent ces médias qui poursuivent qu’
« à la suite d’une plainte déposée par la victime, la justice va se saisir du dossier et mettre la main sur l’auteur du viol conformément à la législation en vigueur. Le procureur de la république décide de sa garde à vue. Informée, VLISCO Group qui a son siège social à Helmond (Hollande), au lieu de se montrer exemplaire face à ce genre de forfaits en condamnant et punissant sévèrement le fautif, va curieusement chercher à couvrir ce viol en passant par des raccourcis peu recommandés pour ce genre de dossiers judiciaires« .

Ces rédacteurs font savoir que « la firme hollandaise décide de prendre fait et cause pour son violeur Directeur commercial en RDC. L’affaire enregistrée sous RMP 3163/pro/21 sera étouffée et classée sans suite grâce à l’argent déboursé par la multinationale à la victime. D’après les sources judiciaires de journalistes enquêteurs, une bagatelle somme de 150.000 $ (Cent cinquante mille dollars américains) a permis, non seulement à arracher le silence de la jeune victime plusieurs jours après la mise en garde à vue de son Directeur commercial, mais aussi à acheter la conscience du ministère public pour qu’il ferme les yeux« .

« Ce dossier va ainsi laisser une tâche d’huile sur la société VLISCO du fait qu’à la suite d’un protocole d’accord établi associé à un acte transactionnel entre le groupe VLISCO et la victime, grâce à la somme précitée versée, le parquet décidera nonobstant les indices de l’infraction visibles, de classer l’affaire sans suite. Malgré cet arrangement, traumatisée, la victime est allée chercher refuge à l’extérieur du pays, question de sauvegarder son image et celle de son père parce que l’affaire commençait à faire choux gras dans le milieu de la presse congolaise« , ajoutent-ils.

« C’est à se demander pourquoi la multinationale hollandaise a voulu à tout prix protéger une prédation sexuelle, en payant une somme faramineuse pour acheter le silence de la victime et de la justice ? Quelle opprobre pour VLISCO qui fait croire qu’elle a le sens de l’éthique alors qu’elle a masqué une affaire qui jette en pâture l’honneur et la dignité de la femme ?« , s’interrogent ce groupe des médias congolais.
« Ce n’est qu’un devoir de mémoire même si cette affaire honteusement camouflée tout comme d’autres non révélées ici, datent d’un peu longtemps« , ont conclu ces médias.