Par Siméon Isako
Les députés nationaux membres du FCC l’ont dit ce lundi 30 novembre lors d’une déclaration faite au palais du peuple. Ces derniers condamnent les manœuvres de certains acteurs politiques « bien-identifiés » visant à changer la majorité parlementaire par la corruption.
Ces cadres du FCC qui affirment détenir des preuves de leurs allégations, menacent de traduire en justice les auteurs de ces actes.
« Condamnons les manœuvres de bas étage vouées à l’échec de certains acteurs politiques bien identifiés pour tenter de changer la majorité parlementaire usant de corruption et de procédés fallacieux condamnables par nos lois récemment évoquées en plénière de notre institution. Vouloir acheter la conscience d’un élu légitime du peuple, c’est affaiblir la bonne gouvernance et la démocratie congolaise et biaiser la volonté du souverain primaire, seul détenteur du pouvoir au terme de l’article 5 de notre Constitution. Avec toutes les preuves de corruption qu’il détient, le Front Commun pour le Congo se réserve le droit d’ester en justice contre le corrupteur et le corrompu », déclarent-ils.
Et d’ajouter,
« La majorité parlementaire est bien identifiée pour une législature conformément à l’article 26 de notre Règlement intérieur déclaré conforme à la Constitution par la Cour Constitutionnelle, elle est physiquement présente par le biais des signatures des 305 députés présents à Kinshasa, reprise en annexe de cette déclaration et le sera chaque fois que le besoin comme pour les différents votes au sein de la plénière. Affirmons qu’au vu du fonctionnement de notre système politique, la majorité parlementaire identifiée pour le Front Commun pour le Congo assumera ses responsabilités et rien ne se fera légalement contre elle et sans elle », ajoutent-ils.