Par Siméon Isako
Ils étaient nombreux ce lundi devant la presse nationale et internationale pour leur déclaration politique.
Les députés nationaux de la plate-forme politique Front Commun pour le Congo, parce que c’est d’eux qu’il s’agit ont réitéré leur soutien indéfectible au bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Jeanine Mabunda, à qu’ils adressent leurs vœux de prompt rétablissement suite à l’accident de circulation dont « les causes suspectes ne sont malheureusement pas encore établies ».
Selon ces députés, « Il est inacceptable qu’en 2020, la première femme élue à cette haute fonction soit régulièrement victime d’un harcèlement politique d’une extrême violence par des attaques sur sa personne et des remarques sexistes d’un autre âge ».
Ces élus du FCC ont à l’occasion pris acte de l’ordonnance du Conseil d’Etat rendue le 23 novembre 2020 déclarant irrecevable la requête de Fabrice Puela.
« Nous saluons cette décision allant dans le sens d’une justice équitable et condamnons la propension frénétique de certains acteurs politiques à recourir au juge dans des domaines institutionnels et politiques qui ne le concernent pas en vertu des principes sacro-saints de séparation et indépendance des pouvoirs. Ces pratiques condamnables de judiciarisation à outrance des questions politiques sont un danger pour la stabilité et l’efficacité de notre système politique », lit-on dans leur déclaration déclaration.
Ces cadres de la plateforme de Joseph Kabila , ont également déploré le fait que l’actuel chef de l’État fait des manœuvres pour requalifier la majorité au parlement.
« Condamnons les manœuvres de bas étage vouées à l’échec de certains acteurs politiques bien identifiés pour tenter de changer la majorité parlementaire usant de corruption et de procédés fallacieux condamnables par nos lois récemment évoqués en plénière de notre institution. Vouloir acheter la conscience d’un élu légitime du peuple, c’est affaiblir la bonne gouvernance et la démocratie congolaise et biaiser la volonté du souverain primaire, seul détenteur du pouvoir au terme de l’article 5 de notre Constitution. Avec toutes les preuves de corruption qu’il détient, le Front Commun pour le Congo se réserve le droit d’ester en justice contre le corrupteur et le corrompu », ont-ils ajouté.
Et d’ajouter,
« La majorité parlementaire est bien identifiée pour une législature conformément à l’article 26 de notre Règlement intérieur déclaré conforme à la Constitution par la Cour Constitutionnelle, elle est physiquement présente par le biais des signatures des 305 députés présents à Kinshasa, reprise en annexe de cette déclaration et le sera chaque fois que de besoin comme pour les différents votes au sein de la plénière. Affirmons qu’au vu du fonctionnement de notre système politique, la majorité parlementaire identifiée pour le Front Commun pour le Congo assumera ses responsabilités et rien ne se fera légalement contre elle et sans elle ».
Ces derniers invitent les acteurs politiques de la RDC à travailler pour la paix et la stabilité du pays.
« Appelons tous les acteurs institutionnels et politiques à œuvrer pour la stabilité des institutions et la préservation du pacte républicain en ne prenant pas des initiatives qui énerveraient les dispositions de notre unique loi suprême, notre loi des lois à savoir la Constitution. Le respect de la Constitution s’applique à tous sans exception », disent ces élus du FCC.
Tout en lançant « un message d’encouragement aux forces armées et de sécurité qui jour et nuit ne cessent de lutter pour notre intégrité territoriale et la protection de nos compatriotes et de leurs biens, ces députés nationaux réitèrent leur appartenance sans faille au « Front Commun pour le Congo, à son autorité morale, le président de la République honoraire, Joseph Kabila Kabange et aux valeurs qu’il défend pour le bien-être de nos populations »