Par Jonsard Mikanda
Le président du sénat Alexis Thambwe Mwamba a reçu ce vendredi la délégation de la nouvelle société civile congolaise, conduite par son coordonnateur Jonas Tshombela.
Il était question pour la NSCC de remettre au président des élus des élus, les recommandations pour l’amélioration de la législation électorale contenues dans leur vade-mecum.
À l’issue des échanges, Jonas Tshiombela a affirmé qu’Alexis Thambwe Mwamba ne trouve aucun inconvénient pour l’ouverture d’un débat sur les réformes électorales, si la question soit inscrite à l’agenda de la session de septembre.
« Ce vade-mecum est un outil de travail qui peut servir les parlementaires pour voir dans quelle mesure ils peuvent améliorer la législation électorale si cette question sera inscrite à la session qui va s’ouvrir incessamment. La réaction du président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba est positive. Il a dit que si cette question est inscrite à l’agenda de la session qui s’ouvre qui est essentiellement budgétaire, il ne trouve aucun problème que le débat soit ouvert, on ne va pas l’échapper. C’est un débat citoyen« , a dit Tshiombela au sortir de l’audience lui accordée par Thambwe Mwamba.
Pour sa part, le président du Sénat a émis le voeu de voir le débat sur les réformes électorales soit mené au sein des institutions.
« Il a émis le voeu que ce débat ne devrait pas se faire dans la rue mais là où la chose va trouver une solution. Nous avons aussi partagé deux ou trois préoccupations sur le seuil électoral. Il a estimé que le seuil est important mais il y a aussi des inconvénients. Il a dit que sur cette question de seuil, on peut ouvrir le débat parce qu’il y a de gens qui étaient réellement élus mais qui ont été exclus parce que leurs regroupements politiques n’ont pas pu atteindre le seuil« , a révélé Tshiombela.
La Nouvelle Société Civile Congolaise mène des plaidoyers pour la prise en compte de ses recommandations contenues dans son vade-mecum pour améliorer la législation électorale congolaise avant les prochaines élections.