Par Siméon Isako
C’est une démarche qui ne connaitra pas peut-être long feu. La desapprobation totale de l’opposition politique et de CACH, allié principal du FCC dans la coalition au pouvoir , pourrait être l’handicap principal.
L’Udps, parti présidentiel, n’est pas d’accord avec les propos tenus par les cadres du FCC sur la réforme électorale, précisément sur le vote du chef de l’État au suffrage universel indirect.
Pour Augustin Kabuya, le FCC « veut tout tailler sur mesure pour plaire à Joseph Kabila, son autorité morale ».
Le FCC soutient que cela eviterait les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011 et réduirait les dépenses financières.
De son côté, Ensemble pour la république de Moïse Katumbi estime que « l’élection du président de la République par les Parlementaires va favoriser la fraude électorale. Il pense que cette suggestion fait partie d’un plan qui viserait la destitution de l’actuel chef de l’Etat », a déclaré chérubin Okende.
Par ailleurs, le MLC de Jean Pierre Bemba pense que « la suggestion de Ngoyi Kasandji d’élire le président de la République au Parlement est totalement en inadéquation avec la constitution congolaise », déclare Jacques Ndjoli.
Ce dernier ajoute que, la démarche du FCC « risque, en outre, de mettre la démocratie congolaise en danger, estime Jacques Djoli ».