Par Jonsard Mikanda
L’ancien porte parole de la majorité présidentielle sous Kabila est sorti de son silence pour fustiger toutes les démarches menées afin d’obtenir le consensus sur les réformes électorales.
Pour lui, cette multitude d’initiatives frisent le dédoublement des institutions.
A la place, Atundu invite les initiateurs des réformes à considérer de façon holistique, l’intérêt bien compris du peuple congolais, de la démocratie et de la République.
Alain Atundu qui a venté dans sa déclaration faite le lundi 31 août tard dans la soirée, le mérite du système électoral congolais, appelle les acteurs politiques et sociaux du pays à ne pas « brûler dans un mouvement d’honneur, la case nationale ou de pratiquer la méthode de la terre brûlée par égoïsme ». Il prêche pour la capitalisation avantageuse de notre expérience électorale de près de 3 décennies.
« Si nous pensons que celle-ci [expérience electorale] n’a aucune valeur de référence démocratique, pourquoi nos frères africains font-ils appel à nos experts de la CENI lors de leurs élections ? », s’interroge ce cadre du FCC.
Tout en responsabilisant la classe politique dans la réussite du système électoral Congolais, Atundu invite le peuple à faire confiance aux experts électoraux du pays.
« Le salut de notre système électoral, et partant de notre système démocratique, réside dans un sursaut patriotique de qualité de notre classe politique face à sa conscience historique et républicaine… faudrait-il pour cela dénigrer l’expertise de nos spécialistes électoraux parceque l’on tient absolument à placer son Homme à la tête de la CENI ? », a déclaré ce Kabiliste.
Et d’ajouter « Est-il dès lors judicieux de préconiser une réforme fondamentale de fonds à comble comme si depuis 2006, notre système électoral n’a aucun mérite, n’a connu aucune évolution positive, au un acquit à capitaliser ».
Il soutient que « Le problème de notre système électoral n’est ni politique, ni technique, mais d’ordre moral et comportemental ».