Par Siméon Isako
Il n’est pas d’avis avec ceux qui affirment que l’Etat de droit en RDC est né à l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir suite aux élections de 2018.
Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni qui réfute cette thèse soutient que l’état de droits en RDC est né à partir du moment où la constitution a été promulguée en RDC.
« L’Etat de droit n’est pas né avec la passation de pouvoir en 2019, non. l’Etat de droit est né en RDC le jour que Joseph Kabila Kabange avait promulgué la Constitution en 2006. Tous les droits d’un état sont définis dans la Constitution de la République », affirme-t-il, en attribuant sans ambages la paternité de l’État de droits à l’ancien président Joseph Kabila.
L’ancien vice-premier ministre et ministre de la justice Célestin Tunda avait déclaré, il y a peu, que l’ « État de droit est l’œuvre du front commun pour le Congo de Joseph Kabila ». Ce dernier avait justifié sa déclaration par le fait que la plateforme Politique de l’ancien président tient à faire respecter scrupuleusement les lois du pays.
Du côté CACH, plateforme présidentielle, on se réjouit d’avoir placé la RDC sur les rails d’une justice « impartiale ».
l’État de droit, tout comme la gratuité de l’enseignement de base ne cessent d’alimenter la polémique entre les alliés au pouvoir. Chaque camp se réclame « géniteur » de cette avancée dont bénéficie le peuple congolais.