Par Siméon Isako
Aubin Minaku, l’un des initiateurs de la proposition de loi sur la réforme judiciaire en RDC a réagi ce mercredi en rapport avec les tensions observées aux alentours du palais du peuple.
Dans une interview accordée à la presse, l’ancien président de l’assemblée nationale qui reconnaît aux militants de l’Udps le droit de manifester, fustige la prise d’assaut de sa résidence et les attaques des biens immobiliers de certains cadres du FCC.
« Manifester est une expression même dans une démocratie. Cela ne gêne pas. En France, le même débat avait eu lieu, les magistrats avaient manifesté, mais ils n’avaient pas eu gain de cause. Je suis démocrate, les manifestations ne me gênent pas, Lorsqu’on incendie les véhicules d’autrui, se rendre à ma résidence, traumatiser les enfants, ce n’est pas de la démocratie. Et je n’accepterai jamais », a déclaré Minaku.
Selon lui, seule la grande plénière de l’assemblée nationale est, à ce stade, à mesure de décider sur l’avenir de ces propositions de loi.
« Nous avons déposé nos propositions de loi. Elles ont été déclarées recevables par la plénière souveraine de l’Assemblée nationale. Les travaux se font en commission. Ce n’est plus mon affaire. C’est une affaire républicaine. S’il faut qu’elles soient retirées, cela se fera en plénière. Ce qui se passe maintenant, ce n’est pas la République », a ajouté Aubin Minaku
Depuis le mardi , les militants de l’UDPS manifestent aux abords du Palais du peuple pour exiger le retrait de la loi co-initiée par Minaku et Sakata.