Par Siméon Isako
Des heurts ont éclaté de nouveau ce mercredi entre les adeptes de la secte politico- religieuse Bundu Dia Mayala (BDM) et les forces de police à Songololo (Kongo-Central).
Selon les autorités locales, ces accrochages ont fait 15 morts dont des populations civiles. Des actes de violences condamnés à Kinshasa par le gouvernement.
« Il y a des congolais qui perdent leurs vies . Nous regrettons ces genres d’actes, nous disons que le responsable et auteur intellectuel de tout ça s’appelle Ne Muanda Nsemi », a affirmé le ministre des droits humains lors d’un entretien avec la presse.
André Lite qui tient Ne Mwanda Nsemi pour responsable de ces actes « criminels et xénophobes » indique que le gourou de BDM doit répondre devant la justice.
« La justice militaire enquête déjà surplace par le biais de l’auditeur militaire supérieur se trouvant à Matadi en rapport avec ce qui s’est passé. Et je pense que l’heure a sonné pour que Ne Mwanda réponde de ses forfaitures », a-t-il ajouté
Depuis quelques semaines, plusieurs cités du Kongo-Central sont les théâtres des affrontements violents entre la police et les « milices » fidèles à l’ancien député Zacharie Badiengela alias Ne Mwanda Nsemi. Ces derniers revendiquent entre autres, le départ de tous les non originaires de la province du Kongo-Central.
Après les violences meurtrières de ce mercredi, le vice-gouverneur Justin Luemba est arrivé à Songololo pour s’imprégner de la situation.