Par CAS-INFO
Des personnalités et partis alliés de l’UNC ont apporté mardi, leur soutien à Vital Kamerhe. Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est visé par une invitation à comparaître dans le cadre des enquêtes sur la gestion de fonds alloués au programme d’urgence.
Ces alliés réunis au sein de la plateforme Alternance 2018 déplore la « légèreté avec laquelle le magistrat censé maîtriser la loi pose un acte de procédure sans se rendre compte du rang de l’invité ni reprendre les mentions substantielles, comme l’adresse exacte de l’invité. »
En effet, la première invitation émise par le Parquet contenait des erreurs matérielles notamment sur la date de la présentation de l’intéressé devant le magistrat instructeur.
Pour Mwenze Kongolo qui a lu cette déclaration au nom de ses pairs de A2018,
« Vital Kamerhe Continue à être victime d’une campagne de diabolisation, planifiée par certaines officines qui n’ont malheureusement comme seule arme, la sape de sa réputation et la recherche du sensationnel pour duper l’opinion. »
À l’en croire, les auteurs de cette campagne d’ « instrumentalisation de la justice » se recrutent au sein de la coalition FCC-CACH.
Après le rendez-vous de lundi, c’est finalement demain mercredi que le leader de l’UNC sera entendu sur son rôle dans la gestion du programme d’urgence. De fonds publics notamment pour construire les sauts-de-mouton auraient été détournés.
La justice qui a entamé ses enquêtes fin février a interpellé plusieurs responsables dont 4 chefs d’entreprises, placés en détention provisoire. Deux d’entre-eux ont obtenu fin mars, une liberté provisoire sous caution.