Par CAS-INFO
Les conclusions des enquêteurs sont très attendues. Au sein de l’armée ou dans la classe politique, tout le monde attend savoir avec exactitude, de quoi est mort le général Delphin Kahimbi. Le patron des renseignements militaires est décédé brusquement le vendredi alors qu’il était attendu au Conseil national de sécurité (CNS) pour y être auditionné.
Depuis, l’armée a ouvert des enquêtes, des éléments de la police scientifique ont même été mis à contribution alors que des des recherches se poursuivent. D’après le porte-parole des FARDC, tout sera mis en œuvre pour que la vérité éclate.
« L’enquête a été diligentée au sein des FARDC, tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et à aboutir à la vérité », a déclaré à la presse, le général Léon Richard Kasonga, qui regrette cette disparition brutale.
L’armée qui promet plus de transparence dans ces enquêtes annonce qu’elle va communiquer sur les conclusions « afin d’informer objectivement la population ».
Ses enquêtes sont soutenues par le président Tshisekedi qui souhaite qu’elles s’accélèrent alors que dans son camp, on refuse toute politisation de ce dossier.
Pour rappel, Delphin Kahimbi, 51 ans, avait été suspendu de ses fonctions la veille de son décès. Une semaine plutôt, l’ ancien commandant de l’armée dans le Nord et Sud – Kivu avait été interdit de se rendre en Afrique du Sud pour des soins, selon sa version. Ex – Kadogo arrivé en 1997 avec Laurent Désiré Kabila, Delphin Kahimbi resté proche de Joseph Kabila, était cité dans plusieurs rapports internationaux dans les affaires de violation des droits de l’homme.