Siméon Isako
La question fait débat au siège national du parti présidentiel ainsi que dans différentes sections communément appelées « parlement debout ».
Depuis un temps, certains ministres issus des rangs de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se plaignent du comportement qu’ affichent les militants de leur parti.
CAS-INFO a appris que « certains militants passent régulièrement aux cabinets des ministres pour demander de l’argent en contrepartie du soutien à leur apporter au parti ».
Agacé, un proche d’un ministre qui a souhaité garder l’anonymat estime que les « choses ne devraient pas continuer à se passer de la sorte ».
Cette attitude qui ressemble à du chantage commence à inquiéter. Dans un communiqué dont CAS-INFO a vérifié l’authenticité, le cabinet de la ministre de l’économie nationale est monté au créneau pour fustiger une « campagne d’intoxication et d’acharnement », orchestrée contre la ministre Acacia Bandubola.
Cette campagne serait la réponse des militants aux propos tenus par la ministre qui les aurait qualifié d’ « illustrés ».
Selon le service de communication du ministère de l’économie, « la ministre ne laisse pas de place à la distraction et racontars distillés car elle est plongée dans la lutte contre la pauvreté et
l’amélioration du social de la population».
Les sons discordants au sein du parti de la 10e rue limite sont quasi permanents. Des militants qui s’estiment avoir été abandonnés ont crée un mouvement dénommé, « les oubliés de l’Udps ».