Par CAS-INFO

L’affaire est désormais en justice. Faute d’une solution concertée, les vendeurs ont décidé de solliciter l’arbitrage des juges.

Dans une assignation en dommages et intérêts dont copie est parvenue à CAS-INFO, les anciens occupants du marché Kato accusent l’hôtel de ville d’avoir organisé des « expéditions nocturnes cassant les étals et brûlant d’autres sans leur avoir donné un quelconque préavis ».

Selon l’avocat des victimes, le démantèlement brutal de ce marché pourtant reconnu par une l’autorité compétente a porté un coup sur aux activités génératrices de ses clients.

« Certains d’entre les vendeurs ayant contracté des prêts auprès des banques se trouvent du coup dans l’incapacité de remboursement du fait de l’arrêt brutal des activités survenu suite à la démarche inappropriée de la défenderesse qui au bien d’accorder un délai endéans lequel le demandeur devrait prendre des dispositions utiles dans l’intérêt de ses membres a préféré la brutalité », lit-on dans la plainte.

Le document déposé au Tribunal de Grande instance de Kinshasa Gombe réclame qu’à la première séance, « soient plaidées les mesures conservatoires, afin que par un avant-hier droit que le tribunal de céans ordonne à la défenderesse d’arrêter immédiatement ces opérations nuisibles pour l’intérêt général. »

Aussi, les victimes attendent que l’hôtel de ville de Kinshasa soit condamné au paiement d’une somme de 37.500 USD représentant les 2500 étals perdus en fonction de 15 USD par étal.
En outre, les vendeurs réclament une somme d’un million de dollars des dommages et intérêts pour « tous les préjudices confondus subis ».

Contacté par CAS-INFO, le cabinet Ngobila explique que cette opération s’inscrit dans le cadre de l’opération d’assainissement de la capitale.