Par CAS-INFO
Joseph Olenghankoy a apporté son soutien à Félix Tshisekedi alors que la polémique enfle au sujet d’une éventuelle dissolution de l’assemblée nationale.
À ceux qui critiquent le chef de l’État de faire de grandes annonces à l’extérieur du pays, le président du Conseil de suivi de l’accord de la saint-Sylvestre n’y voit aucun inconvénient.
« En sa qualité du premier diplomate congolais, le Président de la République détient toutes les prérogatives pour s’exprimer sur l’État de la nation partout il estime nécessaire », a déclaré Joseph Olenghankoy sur son compte Twitter.
Face au juridisme sur la dissolution de l’assemblée nationale, M. Olenghankoy indique qu’en cas d’incompréhension, seule la cour constitutionnelle est habilitée à interpréter la loi fondamentale.
La réaction du patron du CNSA fait suite notamment aux propos de la présidente de la chambre basse du parlement qui avait affirmé mardi que sa chambre ne peut-être dissoute qu’en cas de crise entre le gouvernement et le parlement. Aussi avait- elle insisté, tout en se basant sur des prescrits légaux, le président doit consulter les deux présidents du parlement et le premier ministre avant de prendre cette décision. Le contraire exposerait à des poursuites pour haute trahison, avait- elle mis en garde.
Mais pour Joseph Olenghankoy, «tous ces donneurs des leçons qui tentent d’attiser le feu pour plonger le pays dans le chaos seront dénoncer devant le peuple et répondront de leurs actes devant la justice ».
Par ailleurs, le président du CNSA a demandé à tous les « congolais d’être derrière les institutions du pays en commençant par le chef de l’Etat .»
Pour rappel, les propos de Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise de Londres empoisonne la vie politique à Kinshasa ces dernières 48h. Devant certains malentendus, la présidence a rappelé mercredi que la dissolution du parlement ne fait pas partie actuellement des priorités de Félix Tshisekedi. Toutefois, le chef de l’État se verrait dans l’obligation de le faire en cas de blocage de son action, a nuancé le service de communication de la présidence.