Muyumba, état d'urgence

Par CAS-INFO

Les langues ont commencé à se délier au lendemain du discours de Félix Tshisekedi tenu dimanche devant la communauté congolaise de Londres.

Le chef de l’État qui séjourne dans la capitale britannique pour le sommet sur l’investissement entre le Royaume- Unie et le continent africain avait notamment menacé de dissoudre l’assemblée nationale en cas de crise persistante.

« Le travail législatif ne devrait souffrir d’aucune menace », a réagi Francine Muyumba.

L’ancienne présidente de l’union panafricaine de la jeunesse (UPJ) estime que le « principe de la séparation de pouvoir doit demeurer le socle de notre jeune démocratie. »

À Londres, Félix Tshisekedi avait également mis en garde ses ministres qui auraient reçu mission de faire échec à son action. Il a promis de limoger quiconque se mettrait sur son chemin, tout en révélant que le FCC aurait déjà fait signer des lettres de démission à ses représentants au gouvernement.

Pour Francine Muyumba, l’alliance FCC-CACH n’a pas droit à l’erreur.
« La coalition pouvoir ne peut risquer l’échec face aux attentes des populations. ».

Élu président de la République sans majorité au parlement, Félix Tshisekedi a formé une coalition gouvernementale avec le camp de son prédécesseur, Joseph Kabila. Une alliance encore fragile qui peine à se consolider.