Par CAS-INFO
En pleine opération offensive contre les rebelles Ougandais de l’ADF, l’armée intensifie ses opérations dans la région de Beni. Pour lutter contre les « représailles » de l’ennemi en déroute qui signe des incursions sanglantes, les FARDC ont mis en place un nouveau mécanisme pour assurer davantage la sécurité des populations civiles.
Selon le général Léon Richard Kasonga, porte-parole de l’armée, il faut éviter qu’«au moment où nous sommes en profondeur en train de tout détruire, pendant ce temps derrière nous, notre peuple puisse subir des représailles de la part de ces bandits errants qui n’ont aucune initiative, qui n’ont aucune moralité et qui n’ont aucun endroit pour trouver refuge. »
Sur place à Beni, la sécurité a été renforcée au lendemain d’un nouveau carnage qui a fait plus de 12 victimes au quartier Kamango.
« Les forces armées sont très inquiètes à ce sujet et ont pris des mesures appropriées pour éviter que pareilles situations continuent », a assuré le général Kasonga qui demande par ailleurs aux habitants de collaborer avec les forces de l’ordre en signalant tout mouvement suspect. D’ailleurs, un numéro vert a été mis à leur disposition pour alerter en cas de menaces.
Pour rappel, au moins 220 personnes ont été tuées par des présumés ADF dans cette région depuis le 30 octobre 2019.
Le président Tshisekedi qui s’exprimait le vendredi dernier au Congrès a dans son discours sur l’état de la nation annoncé avoir changé la chaîne de commandement et relevé les 11. 000 militaires qui étaient au front. Ces dernier sont été remplacés par un contingent de 22.000 hommes, lesquels vont travailler en collaboration avec une brigade spéciale d’intervention formée et déployée sur le terrain.