Par Jean Claude Kalere
Si l’appel est respecté, les activités tourneront au ralenti ce vendredi 29 novembre à Goma. La société civile de la capitale provinciale du Nord- Kivu appelle les habitants à observer une journée ville morte.
L’objectif de cette action citoyenne est de dénoncer les atrocités infligées aux habitants de Beni voisin et réclamer plus de sécurité dans la région. Les forces vives veulent également dénoncer la passivité de la force onusienne qui assisterait impuissante aux massacres des civils.
Rappelons qu’au moins 80 personnes ont été tuées dans l’espace d’un mois à Beni.
Ce regain d’insécurité est depuis une semaine à la base d’un mouvement de protestation de la population qui a incendié cette semaine, la base de la Monusco à Boikene et la mairie de Beni. Lors de cette manifestation, des civils ont été tués dans les accrochages avec les forces de l’ordre. Trois personnes ont également trouvé la mort ce jeudi pendant des violentes manifestations cette fois à Goma, action dirigée toujours contre la Monusco à Majengo-Buhene.