Par Badibanga poivre D’Arvor
Dans une déclaration rendue publique le mercredi 27 novembre, cette structure citoyenne a exprimé son ras-le-bol à la suite de l’insécurité qui ne dit toujours pas son dernier mot à Beni. Selon Me Zozo Sakali, président urbain de la société civile, ce calvaire doit s’estomper net.
Pour cela, dit-il, il faut procéder à la restructuration de l’armée, la mutation des officiers militaires du CNDP et M23 qui veulent rester dans leurs lieux d’origine et l’installation d’une base militaire avancée à Beni, comme l’a décidé le chef de l’État.
Par ailleurs, il est demandé à la MONUSCO de rassurer la population de cette contrée du Nord-Kivu en redoublant d’efforts de protection par les casques blues. Sinon, ce serait un éternel procès d’intention de complicité entre miliciens et troupes onusiennes, prévient un acteur de la société civile.
Ce dernier estime que la colère des habitants de Beni-Butembo a atteint son paroxysme au vu de « l’inaction », ou mieux, « l’inefficacité » des interventions de la MONUSCO à garantir la paix aux citoyens meurtris. La même source rappelle que 99 personnes sont déjà tuées par ces forces démocratiques alliées, ADF dans cette région de Beni depuis le 5 Novembre.