Par Siméon Isako
Le président de l’Association Africaine des Droits de l’homme prend très au sérieux le crash de l’antonov 72 qui transportait des membres de la présidence de la République en provenance Goma.
Les débris de l’appareil disparu depuis le jeudi dernier ont été retrouvés à Kole, dans le Sankuru. Alors que des enquetes sont toujours en cours pour faire la lumière sur cet accident, Mê Jean Claude Katende, président de l’Assadho pense qu’il faut renforcer la sécurité du chef de l’État, peu importent les conclusions des enquêtes.
« Les résultats de l’analyse risqueraient d’être orientés en fonction des intérêts stratégiques et géopolitiques des analystes. Quelques soient les résultats de l’analyse des boites noires, il est urgent d’évaluer et d’ajuster les dispositifs de sécurité du Président de la République », a-t-il écrit dans son communiqué.
Cette structure estime que le crash de l’avion militaire est peut-être lié à l’engagement de Félix Tshisekedi à lancer des opérations militaires de grande envergure contre les forces négatives à l’Est du pays. Selon lui, il sera difficile de savoir ce que s’est passé avec l’Antonov 72.
« Quoi qu’il arrive, nous ne connaitrons jamais la vérité sur la cause de ce crash tant que ce n’est pas l’administration de Félix Tshisekedi qui s’ occupera de l’analyse des boites noires », s’inquiète Jean Claude Katende.
Tout évoquant le cas de Mamadou Ndala et Mbuza Mabe, Jean Claude Katende affirme que « toute personne qui chercherait à mettre fin à la guerre qui se vit à l’Est du Congo sera toujours exposée ».
Selon ce défenseur de droit de l’homme, quelques milieux internationaux affairistes et leurs relais congolais n’ont jamais voulu à la tête du Congo quelqu’un qui vienne chercher le bonheur des congolais. Ils aiment ceux qui favorisent le pillage du pays, dit -il.
Pour rappel, l’appareil accidenté avait selon les sources officielles, huit personnes à bord dont trois des gardes du corps de Félix Tshisekedi ainsi que son chauffeur principal. La Jeep officielle blindée du président se trouvait également dans cet avion.