Par CAS-INFO
Le chanteur Koffi Olomide a déposé plainte ce jeudi au Parquet général près la cour de cassation. La star de la rumba poursuit en justice, des agents qui l’ont interpellé le mercredi dans la matinée à son domicile.
Selon son avocat, le patron du Quartier Latin international avait été arrêté comme un « vulgaire malfrat ».
« Ces agents qui ont interpellé Koffi Olomide, filmé et même publié les images sur les réseaux sociaux pour humilier l’artiste, soient poursuivis, arrêtés et mis hors d’état de nuire », a indiqué Mê Tony Muaba.
D’après l’avocat, « ces policiers ont exécuté un ordre illégal ». Il ne comprends pas comment son client pouvait être arrêté manu militari pour une question purement administrative liée à l’autorisation pour la diffusion de huit nouvelles chansons de l’artiste, un fait non infractionnel, selon Mê Muaba.
« On ne peut pas décerner un mandat d’amener comme si la situation était grave et capturer l’artiste comme un terroriste », déplore t-il.
Selon un communiqué de la police, ville de Kinshasa, les hommes qui ont interpellé le chanteur à son domicile ne relèvent pas de l’inspection provinciale de la police.
Pour rappel, Koffi Olomide avait été interpellé mercredi à Kinshasa avant d’être relaxé deux heures après.
L’artiste avait refusé de répondre à une convocation de la commission de censure et de spectacles. Cette instance a interdit la diffusion de huit des chansons de Koffi Olomidé pour » atteinte aux bonnes mœurs « , sans préciser publiquement le contenu litigieux.
Si le chanteur a été interpellé, c’est parce que, selon cette commission, Koffi Olomide est un » récidiviste » qui a fait preuve d’incivisme en refusant de répondre à ses multiples invitations , ses injonctions et de se soumettre à la censure.