Par CAS-INFO
Le président de l’Association Africaine des Droits de l’homme (ASADHO) interpelle l’actuel pouvoir qui n’a pas organisé des manifestations commémoratives en hommage des victimes de la répression policière du 19 septembre 2016.
« Nous, nous attendions à ce que les officiels organisent des manifestations commémoratives de la mort des frères et sœurs tués, en dates du 19 et du 20 septembre 2016, pour avoir réclamé la convocation du corps électoral, mais rien n’a été fait. Une erreur grave de la part du pouvoir », a déclaré Jean Claude Katende, dans une nouvelle tribune intitulée «Honorons ceux qui sont morts pour la démocratie et l’alternance », dont copie est
parvenue à CAS-INFO.
L’activiste droit-de- l’hommiste espère « qu’en décembre 2019 et janvier 2020, nous allons commémorer la mort de nos frères et sœurs qui ont été tués par les policiers et les militaires congolais lors des manifestations organisées par le CLC en décembre 2017 et en janvier 2018 ». Mê Jean Claude Katende souhaite que « le nouveau pouvoir organise des manifestations officielles à ce sujet ».
Pour bien honorer les victimes, JC. Katende adhère à l’idée du professeur Mbata qui propose la création d’un fonds pour notamment dédommager les victimes de l’alternance et ériger un monument en leur honneur.
« Non seulement, il y a eu des morts, mais il existe encore des femmes veuves, des enfants orphelins et des parents privés de leurs enfants qui ont besoin de l’attention de la République », a-t-il souligné.
Pour lui, « le Président de la République et tous les congolais nous avons une double dette à l’égard de ceux qui sont morts pour la démocratie et pour l’alternance ».
Le président de l’ASADHO insiste sur le fait qu’il ne faudrait pas cracher sur l’alternance, « n’oublions pas ceux qui sont morts pour la cause du Congo », plaide-t-il.