Par Jean Pierre K
Vital Kamerhe confirme avoir interdit les missions d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF), entreprises sur demande de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).
Dans son interview parue dimanche chez Jeune Afrique, le directeur de cabinet du chef de l’État persiste et signe, l’audit de l’IGF était illégal.
« J’ai demandé la suspension de l’audit et ai écrit en ce sens au ministère des finances, parce que si l’ANR avait besoin d’éclaircissements, elle aurait dû les demander au ministère des finances ou du budget », se justifie Vital Kamerhe.
Selon lui, les deux institutions qui dépendent de la Présidence ont commis une rébellion administrative.
« L’IGF dépend de la Présidence et l’ANR n’avait rien à lui demander à notre insu. C’est de la rébellion administrative. Tout cela se résume en un petit complot inutile et mal monté » s’est-il déchaîné.
Et à lui de s’interroger, » Comme par hasard, l’IGF et l’ANR s’intéressent à des projets entrepris par la présidence Tshisekedi alors que dans le passé, des projets mirobolants n’ont jamais suscité leur intérêt ».
À en croire le leader de l’UNC, les missions de l’ANR étaient irrégulières car la presidence n’en était pas informée.