Par Jean Pierre K

Ils avaient été proclamés élus par la cour constitutionnelle. Notifiés, ils verront leurs mandats invalidés deux semaines plus tard  par  la chambre spéciale de la même cour.

Inacceptable, selon ces députés invalidés qui crient au scandale. Pour mieux se faire entendre, ils ont constitué un collectif et appellent leurs sympathisants à assiéger la haute cour ce mardi.

« Nous venons de constituer un groupe des députés injustement invalidés. Demain, nous allons faire un sit in devant la cour constitutionnelle« , a indiqué Louis D’Or Balekelayi, un des membres de la synergie des élus invalidés.

Au siège de la cour, ceux qui n’auront joui de la qualité de députés que pendant moins de deux semaines veulent exprimer publiquement leur rejet total de derniers arrêts rendus par les hauts magistrats.

Début juin, la haute instance judiciaire du pays qui siégeait  en matière de contentieux électoraux avait invalidé une cinquantaine d’élus sont une vingtaine de membres de la coalition d’opposition Lamuka. Accusée d’avoir rendu des arrêts « inique », entre pression politique et critiques acerbes, la cour avait fini par rehabiliter  certains élus après  réexamen de leurs dossiers pour « erreurs matériels », une première dans l’histoire car les décisions de cette cour sont inattaquables et exécutoires.

Les manifestants de ce mardi espèrent eux – aussi,  obtenir gain de cause car expliquent -ils, la « liste définitive de 500 députés devant siéger à l’assemblée nationale n’a pas encore était transmise au bureau de cette chambre parlementaire« .