Par Jean Pierre K
Il s’appelait Defao Paluku Kamala. A 26 ans, il est le premier manifestant de l’opposition tué sous le régime de Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019.
Atteint par une balle à la hanche lors de la marche interdite du 30 juin dernier, l’infortuné a succombé à ses blessures.
Pour honorer la mémoire de la victime, l’opposition a organisé lundi à Kinshasa, une messe à la paroisse Saint Augustin de Lemba, célébration eucharistique à laquelle, Martin FAYULU et plusieurs figures bien connues de l’opposition ont pris part.
Selon les opposants, le jeune Paluku a été abattu par la police pour avoir « voulu revendiquer l’État de droit ».
Cette marche du 30 juin avait été interdite par les autorités qui avaient évoqué le caractère sacré de la date choisie par les organisateurs. La police avait alors reçu l’ordre de disperser tout attroupement de plus de dix personnes.
Quelques échauffourées avaient été signalées à Kinshasa et à Goma, dans l’Est du pays.
Selon une source médicale, la balle reçue par la victime l’avait atteint au bassin et touché l’estomac. Sa mort avait d’abord été démentie par la police le lundi après avoir reconnu elle-même le fait le soir du 30 juin.