Par Patrick Félix Abely
Dans une conference de presse tenue, ce mercredi, à Goma, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) dément toute implication de ses écogardes dans les viols des femmes dans la région de Buhumba Rusayo, en territoire de Nyiragongo, situé au Nord-Kivu.
D’après Joël wenga, Responsable de communication, ces écogardes accusés par la société civile du territoire de Nyiragongo n’étaient pas dans la zone où ont été commis les actes des viols sur des femmes qui travaillaient dans leur champs au mois de septembre dernier dans cette région
Pour lui, les auteurs de ces actes doivent être poursuivis dans la mesure où la politique tolérance zéro est applicable à tous.
« En dépit de cette situation, aucune plainte n’a été déposée pour dénonciation et aucune action judiciaire déclenchée », renchéri Joël Wenga Mulayi, qui affirme que l’ICCN a saisi le parquet pour mener une enquête afin d’éclairer l’opinion nationale sur ces viols.
Pour lui, les conclusions de l’enquête interne ouverte par l ICCN n’ont pas confirmé ces allégations des viols sur des femmes attribuées aux écogardes de l’ICCN.
Par ailleurs, il en appelle la population à collaborer avec la justice, pour rétablir les victimes dans la justice.
Rappelons qu’en septembre dernier, la société civile du territoire de Nyiragongo avaient dénoncé les abus sexuels sur des femmes qui travaillent dans les champs à Buhumba Rusayo, en territoire de nyiragongo au Nord de la vile de Goma. Pour la société civile, les écogardes de l’ICCN sont les principaux auteurs de ces actes.