Par Tony-Antoine
La mission de trois jours du secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, M. Lowcock, a pris fin mardi 13 mars par une conférence de presse tenue à Kalemie dans la province du Tanganyika, au sud-est de la RDC.
Il a décrit la crise humanitaire que connait le pays comme « l’une des plus graves et des plus tragiques au monde » où les besoins humanitaires ont doublé depuis l’année dernière : 4,5 millions de personnes ont été forcés de fuir leur foyer à la suite des combats.
Et cette crise, selon M.Lowcock, tire ses origines dans la politique et l’économie : « les tensions créées par la bousculade pour des positions, en amont, de la transition politique qui doivent être achevées d’ici la fin de l’année, et le stress économique, notamment l’inflation galopante et le déficit budgétaire ».
« Nous avons entendu leurs histoires déchirantes », rapportait-il ici les souffrances des déplacés du site de déplacement de Katanika. La dernière visite au Congo de ce haut fonctionnaire des Nations unies date d’il y a 15 ans.