Par Tony-Antoine
Prises récemment contre quatre personnalités en RDC, les sanctions de l’ONU font réagir certains acteurs de droits de l’homme. Dans une déclaration déclarée parvenue à Cas-info dans la soirée du dimanche 04 février, le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), « note avec grande déception » la mention du général Muhindo sur la liste des personnalités sanctionnées.
« Le CEPADHO a toujours réalisé que ceux qui accusent le général Muhindo n’ont jamais été capables de produire une seule preuve objective pour l’incriminer« , avec Omar Kavota, coordonnateur de cette structure basée à Béni, avant d’inviter l’Etat congolais à s’approprier ce dossier dont il est en réalité « la véritable cible« .
« Le général Muhindo est tout simplement victime d’acharnement… Voire des conspirations qui ne dit pas son nom », signifiait cette organisation de défense de droits de l’homme qui, d’autre part, a salué ces sanctions de l’ONU à l’encontre de « trois seigneurs de guerre » : Gédéon Kyungu, Guidon Mwissa, Lucien Nzabamwita.
L’officier supérieur congolais Charles Muhindo fût commandant des opérations Sokola1 des FARDC à Béni. Il vient d’être sanctionné par le Conseil de Sécurité de Nations Unies, considéré par ce dernier comme « une menace pour la sécurité, la paix et la stabilité de la RDC« .