Par Tony-Antoine
La société belge Semlex, citée par l’agence britannique Reuters dans l’enquête sur le coût du passeport biométrique congolais, a vu son siège et le domicile de son directeur général Albert Karaziwan perquisitionnés, mercredi 17 janvier. Le parquet fédéral belge a ouvert une enquête contre le fournisseur belge de système d’identification et de documents d’identité biométrique.
Semlex est suspectée par la justice belge de corruption et de blanchiment d’argent, selon son porte parole, rapporte nos confrères de La libre Afrique. Ses méthodes d’obtentions de contrats en Afrique et principalement en RDC sont sujets à suspicion pour la justice belge.
Longuement citée par Reuters dans son enquête sur les méandres autour du coût du passeport congolais fixé à 185 dollars (175 euros), Semlex a rejeté toutes les accusations portées contre elle, se disant faire objet d’une campagne de harcèlement. Dans cette enquête publiée courant 2017, il est expliqué que l’entreprise belge perçoit 60 dollars, 65 dollars revenaient à la RDC et 60 autres dollars partaient pour une petite entreprise aux Emirats arabes unis –présentée comme appartenant à une proche du président Kabila. La justice belge décide de mieux comprendre ce dossier. Pour comparaison, un passeport biométrique belge coûte 65 euros, français 86 euros et namibien 16 dollars.