Par CAS-NFO
L’ambassadrice américaine condamne la répression violente de forces de sécurité congolaises. Dans un communiqué rendu public ce mercredi 10 janvier, Nikki Haley rappelle à Joseph Kabila son devoir de protéger les citoyens et rendre ses forces « responsables ». Elle y va plus loin pour mettre en garde le président de la RDC à respecter le délais convenu pour les élections en 2018.
« Entendre les rapports de telles brutalités et cruautés contre les civils innocents et les enfants dans les plus sacrés de lieux, horrifie. Le président Kabila doit rendre ses forces de sécurité responsables, respecter les droits humains de ses citoyens, et respecter son engagement de démissionner conformément à la constitution de la RDC, après des élections crédibles en 2018. La communauté internationale et les États-Unis nous regardons et continuons à nous battre pour le peuple congolais et sa démocratie« , reprend ce communiqué.
Une réaction qui vient sans nul doute renforcer la pression sur le pouvoir de Kabila qui, en dépit de la publication du calendrier électoral après le passage de Nikki Haley en RDC, continue de jouer la carte d’interdiction de manifestations politiques.