Par Tony-Antoine
Au sortir de la messe commémorative, vendredi 12 janvier à la cathédrale Notre dame du Congo, la police a usé de gaz lacrymogènes pour disperser les partisans de l’Union pour la nation congolaise(Unc). Dans la soirée, son secrétaire général et député national Beaudouin Mayo, s’est confié aux medias et qualifie « d’exagération et d’excès » l’intervention de la police.
« Il y a exagération, il y a excès, une police ne tire pas tous les jours. Il faut qu’on sorte de cette politique là », a plaidé l’élu du Mont-Amba. De poursuivre, « nous sommes dans notre pays, nous devons nous sentir libre ».
La police nationale, dans sa communication, a pointé du doigt les militants de l’Unc qui ont tenté d’improviser « une marche » créant « un embouteillage sans précédent ». Au refus du public d’obtempérer à « la demande pacifique de la police de se disperser, a signifié le Colonel Mwana Mputu, porte parole de la police, les forces de l’ordre ont été amenées à les disperser à coup de gaz lacrymogènes ». Un choix jugé « inacceptable » par le leader de ce parti, Vital Kamerhe, dans une série de tweets au cours de la même journée.