Par Grevisse Tekilazaya
Les débats n’en finissent pas autour de loi électorale adoptée à l’assemblée nationale sans une grande partie des députés de l’Opposition. Les divergences persistent toujours. Sur ce, les ministres de la composante Opposition menacent de quitter l’exécutif. Les violons ont du mal à s’accorder.
Cette nouvelle coalition compte rencontrer le président du Senat afin de lui « faire voir les graves violations » contenues dans la dite loi. Une telle posture s’explique au regard de l’expertise de l’actuel speaker de la chambre haute du parlement. « Il est question d’informer le président comme le doyen de la plupart des politiques et aussi un chef de corps qui est appelé à traiter en seconde lecture la loi qui a été votée au parlement », explique Toussaint Alonga.
Dans ce rang, une option est en cours d’être étudiée. Néanmoins,Toussaint Alonga estime que c’est un signal fort, lequel pourrait avoir des conséquences sur le gouvernement de Tshibala. « Nous votons des lois qui sont en contradiction avec les dispositions constitutionnelles. Notamment en ce qui concerne l’article 101 qui reconnait l’existence des indépendants. Alors que cette loi n’accorde pas le pouvoir aux indépendants de répondre par rapport aux dispositions de 118 de la loi électorale à ce qui concerne le seuil », a t-il renchérit.