Par Grevisse Tekilazaya
Au sein de l’Opposition, l’option a été déjà levée après la publication du calendrier électoral par la CENI. C’est à l’instar du Rassemblement qui ne jure que pour une transition sans Kabila. La même posture se veut être soutenue, voire relayée par Human Rights Watch. La rhétorique se durcit du jour au lendemain à l’égard du régime en place.
« Si, à ce stade, il n’existe pas de solution évidente, une brève transition citoyenne sans Kabila, préconisée par un large éventail de membres de la société civile et d’autres dirigeants congolais, représente probablement le meilleur moyen de s’assurer que de bonnes élections soient organisées »
Pour ce faire, Human Rights Watch demande par le biais de Ida Sawyer que les USA intensifient les mesures de « sanctions » vis-à-vis du régime de Kabila afin de le pousser à « quitter » le pouvoir. En ce sens, une brève « transition » devra être organisée.
« Et, que le peuple congolais puisse bénéficier d’un nouveau système de gouvernance basé sur l’État de droit, une gestion transparente et équitable des immenses ressources naturelles du pays et des institutions démocratiques puissantes », a témoigné Ida Sawyer devant le congrès.