Par KKM
Après Nikki Haley, c’est le tour du département Washngton DC qui réagit après publication du calendrier électoral publié le soir du dimanche 5 novembre à Kinshasa. Dans un communiqué signé ce lundi 6 novembre par la porte parole du département de Washington, parvenu à CAS-INFO. D’après, Heather Nauert les États-Unis se félicitent de l’annonce de la publication du calendrier électoral rendu public par la Ceni.
« L’annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en République démocratique du Congo (RDC) que des élections attendues depuis longtemps auront lieu. Avec l’annonce de la date de décembre 2018, la RDC a fait un pas important vers la réalisation de son premier transfert pacifique et démocratique du pouvoir. Il incombe maintenant à la CENI, au gouvernement, aux dirigeants des partis d’opposition, aux organisations de la société civile et au peuple congolais de travailler ensemble pour que les échéances électorales publiées par la CENI soient respectées et que toutes les actions et déclarations restent dans cadre de la constitution de la RDC et de l’accord de Saint-Sylvestre de décembre 2016. », indique le communiqué
Les Etats-Unis notent l’importance pour le Président Kabila de respecter la constitution de la RDC, réaffirmée dans l’accord de Saint-Sylvestre, qu’il ne cherchera pas un troisième mandat et qu’il se retirera après les élections. Les États-Unis notent également qu’il est urgent que le gouvernement de la RDC mette en œuvre les mesures de confiance prévues dans l’Accord de décembre. Cela inclut la fin des poursuites politiquement motivées, la libération des prisonniers politiques et le respect du droit de réunion pacifique et d’association, afin que les partis d’opposition et les organisations de la société civile puissent tenir des réunions publiques pacifiques sans ingérence ou intimidation gouvernementale.
Les États-Unis s’engagent à travailler avec les peuples et les institutions de la RDC, l’Union africaine, les partenaires régionaux et internationaux et la Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour s’assurer que les 45 millions de Congolais les électeurs peuvent voter à l’heure et comme prévu en décembre 2018.