Par Dieumerci Matondo
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, ce jeudi 02 Ocobre, en RDC, l’UNPC peint à nouveau un tableau très sombre de l’état de l’exercice du métier des journalistes. C’est au regard des crimes commis à l’égard de ces derniers.
En effet, le 02 Novembre doit être considérée comme une journée d’interpellation des autorités publiques, estiment les journalistes congolais. Décrétée par l’ONU suite à la mort de deux journalistes français au Mali en 2013, cette journée est aussi un plan qui conditionne la liberté et la sécurité pour les journalistes et les professionnels des médias en situation de conflit aussi bien qu’en temps de paix. Plus de 30 morts ont été recensés de 2005 à 2017.
De sa part, le gouvernement congolais par le biais de son ministre de communication et médias, Lambert Mende estime qu’un grand effort reste à mener non seulement par la RDC, mais dans tous les pays. « Nous ne sommes pas le seul pays, mais ce sont tous les pays du monde qui sont interpellés à protéger les journalistes. Tous les gouvernements du monde sont interpellés à comprendre que la liberté de la presse fait partie des valeurs démocratiques. C’est ce qu’on nous demande nous tous. »