PAR Cas-Info
L’opposition congolaise s’est vue dispersée par les agents de l’ordre à l’occasion d’une réunion prévue à Lubumbashi au début de cette semaine. Au regard de cette attitude manifestée par le gouvernement congolais, Georges Kapiamba fait observer dans son tweet de ce Mercredi que « ce gouvernement dit entrer au CDH pour défendre les droits de l’homme, mais envoie la police disperser une Réunion pacifique de l’opposition à Lubumbashi! ».
En claire, le président de l’ACAJ estime, vu le poste occupé actuellement par la RDC au sein de cet organe des Nations Unies, elle (RDC) ne peut plus utiliser la répression comme mode de résolutions faces aux problèmes. Par conséquent, elle doit être exemplaire en rapport avec tout ce qui a trait aux droits de l’homme. La charité bien ordonnée commence par soi-même, dit-on.
Pas du tout satisfait de la manière dont les organisations non gouvernementales se sont opposées à la candidature de la RDC, le ministre du développement rural, Justin Bitakwira pense que « leur sort, c’est de les dissoudre » puis a rajouté « c’était la République démocratique du Congo contre les associations des droits de l’homme»(Radio Okapi).
L’admission de la RDC reste toujours émaillée par une vague de déclarations. Aucune tendance n’a fait de revirement concernant leurs positions initiales. Les ONG s’y opposent toujours, mais pour quelle finalité ! Le pouvoir de sa part promet que la RDC est prête à partager son expérience avec d’autres pays. C’est un geste de « confiance posé par certains partenaires » en l’endroit de la RDC.