Par Marcel Kitambala
C’est un Kinshasa qui se réveille dans un visage un peu plus particulier. Tout est calme. Par exemple, dans la commune de Masina où bon nombre de gens se pressent le matin pour prendre de bus ne sont pas présents. Même de loin on peut voir les arrêts désertés. Cet à peine que l’on peut voir les élèves circuler dans les rues de Kinshasa. Mais dans un rythme un peu plus particulier. C’est ce qu’explique un chauffeur taxi. « Aujourd’hui c’est un matin nul. J’ai même l’impression que les élèves sont encore à aux vacances. A de pareilles heures, il m’arrivait d’encaisser plus de 10000 FC mais voila que jusque là rien encore ».
Hier, dans un communiqué parvenu à CAS-INFOS, le commissaire provincial de ville de Kinshasa a appelé la population au calme tout en leur demandant de vaquer librement à leurs occupations. Mais cet appelle de la police n’a pas exaspérer la peur. Surtout pas vers le Nord de Kinshasa où les mouvements de panique ont été signalé l’avant-midi. Il y a des établissements scolaires qui sont restés ouverts mais pas des élevées, d’autres par contre hésitent encore d’ouvrir. Dans d’autres écoles les élèves ont répondu présent, mais pas aussi nombreux que d’habitude.
Certes, certains parents ont accepté d’envoyer leurs enfants à l’école, mais d’autres par contre restent encore très réticent. « Mes enfants ne reprendront le chemin de l’école que le lundi prochain. Je préfère encore le garder à la maison. Hier, à mes propres yeux, j’ai vu comment certains voyous profitant de la situation arracher des objets classiques à des nombreux élèves », a déclaré une ménagère. « A un père de famille d’affirmer que « Les enfants eux. Comme il y a eu de grouille hier, aujourd’hui on ne peut pas aller parce que on risque d’attraper une balle ou tomber dans une embuscade. Mes enfants on eu peur de la grouille ce qui fait qu’ils retrouvent à la maison aujourd’hui. On espère que demain déjà ils reprendront le chemin de l’école.
Au lycée Kabambare, situé à Barumbu, une de commune du centre ville de Kinshasa, vers 8 heures une discussion entre parents et la chargée de la discipline a failli se tourner à une bagarre. Pour cause, les parents ont jugé très sévère la sanction imposer par la disciplinaire à leurs filles venues en retard.