Par CAS-INFO
Nous sommes en 2014. Ce 25 septembre, les chefs d’États sont réunis aux Nations unies pour leur rencontre annuelle. Une 69e assemblée générale marquée par une promesse claire et nette du chef de l’État congolais. Alors que le doute a commencé à gagner le pays sur les intentions réelles du président de la république à quitter le pouvoir au 20 décembre 2016, date de la fin officielle de son second et dernier mandat, Joseph Kabila coupe court aux spéculations.
« Sur le plan politique, la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale demeurent nos objectifs prioritaires. A ce propos, je réaffirme la tenue prochaine des élections conformément au calendrier arrêté par l’institution nationale compétente. Toutes les dispositions sont prises pour que notre pays en sorte plus apaisé, plus uni et plus fort », rassurait le numéro un congolais.
Alors que s’ouvre la 72e assemblée générale ce mardi 12 septembre sur fond d’incertitudes, la promesse du chef de l’État n’est jamais apparue aussi longue. À l’occasion de cette grand-messe, la communauté internationale, à l’image de la France, entend bien poser le sujet sur la table. Selon le Figaro, Paris fera pression pour que les élections soient organisées au plus tard avant la fin de l’année.
Reste à savoir de quelle autre forme de pression disposeraient encore les occidentaux pour faire plier Kinshasa, eux qui ont déjà infligé des sanctions à des hauts responsables du pays sans que cela change véritablement la réalité sur le terrain.
Attendues à la fin de 2016, ces élections sont aujourd’hui impossibles à tenir en 2017, a expliqué la CENI, qui n’a pas toujours publié de calendrier électoral.