Le procès en appel de Moïse Katumbi au Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi s’est tenu pendant quelques temps seulement. Autrement dit, plus court que prévu avant d’être renvoyé à demain jeudi. Deux raisons ont précipité ce report.
D’abord, la défense qui a récusé le juge Mbulayi qui a remplacé son confrère Jacques Mbuyi blessé par balle. Les avocats de la défense reprochent au juge Mbulayi d’être un proche du directeur de cabinet du chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya. Le remplaçant du juge Jacques Mbuyi n’a pris connaissance du dossier qu’à la veille du procès, selon les avocats de Moïse Katumbi.
La seconde raison dans cette affaire immobilière est une question domiciliaire. L’accusé a été notifié à son ancienne adresse de Lubumbashi, pendant qu’il réside actuellement en Belgique. Un vice de procédure soulevé par les avocats de Moïse Katumbi. Les arguments étaient suffisants pour que le président de la cour renvoie le procès à jeudi 20 juillet.