États-unis, Sanctions

Les États-Unis ont menacé mardi de prendre de nouvelles sanctions contre quiconque entrave le processus menant à la première transition démocratique en RDC. Dans un discours très offensif devant Conseil de sécurité des Nations unies, la numéro 2 des États-Unis à l’ONU, Michele Sison, s’est montrée très préoccupée par une crise politique qui perdure, malgré les moyens mobilisés pour pacifier le pays.

« L’ONU et l’ensemble de la communauté internationale ont travaillé sans relâche pendant des années pour aider à ramener la paix en RDC. […] La mission de maintien de la paix de la Monusco a la tâche très difficile d’aider à protéger les gens et nous nous engageons à faire en sorte que la Monusco puisse s’acquitter efficacement de son mandat », a assuré cette diplomate peu connue du grand public, mais qui a porté avec poigne le dossier RDC.

Elle a par exemple insisté que le meilleur moyen d’éviter la répétition de cette violence récurrente était d’aider les Congolais à achever une transition au pouvoir et à faire entendre leur voix au cours d’une « élection présidentielle crédible, pacifique et inclusive cette année », a-t-elle insisté en rejetant un quelconque nouveau retard. Alors que le président de la Ceni venait d’envisager un report des élections au-delà de 2017. Pas question donc pour les États-unis.

Quitte à prendre de nouvelles sanctions. Pour Michele Sison, la communauté internationale doit intensifier et appliquer plus de pression, non seulement au président Kabila et à son gouvernement, mais aussi, à la Commission électorale nationale indépendante. La Ceni, que l’adjointe de Niki Haley a appelé à publier « immédiatement un calendrier électoral, et plus précisément la date de l’élection présidentielle », a-t-elle insisté.

Et de poursuivre, « Les États-Unis ont déjà démontré que nous allons prendre des mesures contre ceux qui retardent et entraveront la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre et des préparatifs pour des élections présidentielles crédibles, pacifiques et inclusives. Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires pour sanctionner ceux qui empêchent la première transition démocratique de la RDC », a-t-elle mise en garde tout en appelant le Conseil de sécurité à prendre les dispositions similaires.



2 thoughts on “Le discours très offensif de l’ambassadrice américaine Michele Sison, qui appelle à la publication « immédiate » du calendrier électoral”
  1. Plus de sanctions encore afin d’amener Kabila et sa bande des politicards à organiser les élections en décembre 2017. Des sanctions à l’endroit de SHE OKITUNDU, André alain ATUNDU, André Kimbuta et le Général BISENGEMANI

  2. Magister dixit ! Que ceux qui ont l’ouïe dure pour entendre tonner la voix du plus fort au monde fasse tout pour entendre. La communauté internationale et l’onu ont passé des années à aider le Congo et ces partenaires seraient taxés de grosse négligence si leur effort retombait à zéro. D’où ils vont agir pour éviter cela. Que Mende entende bien lui qui préconise un Soudan du Sud en RDC.

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