Les États-Unis ont annoncé jeudi qu’ils avaient ajouté le général Olenga, chef de la Maison militaire du chef de l’État, sur la liste des personnalités sanctionnées ainsi que son complexe touristique, le Safari Beach situé sur la route de la N’sele dans l’est de Kinshasa, pour avoir « supervisé la Garde républicaine dans la répression des opposants ».
Pour l’Organisation non gouvernementale de défense des droits, ces nouvelles sanctions montrent que les intérêts commerciaux d’individus puissants impliqués dans des abus peuvent également être ciblés.
« Les nouvelles sanctions ciblées de l’UE et des États-Unis à l’encontre de hauts responsables congolais et d’intérêts commerciaux envoient un message puissant : la répression violente menée par le gouvernement à l’encontre d’activistes, de journalistes et de l’opposition politique a un coût élevé », a, dans un message envoyé à CAS-INFO, déclaré Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch.
Les sanctions contre le général Olenga sont intervenues 3 jours après celles de l’Union européennes contres des personnalités politiques et militaires proches du chef de l’État avec toujours les mêmes griefs, « violation des droits de l’Homme » et « entrave au processus démocratique ».