Le ministre angolais des Affaires étrangères séjourne à Kinshasa depuis lundi. Georges Chikoti fait partie de la délégation du Groupe de suivi composé de treize des pays membres de la Conférence sur la région des Grands Lacs, la SADC et l’Union africaine qui doit se réunir pendant 3 jours pour évaluer la situation politique en RDC.
« Le [Groupe] vise à s’assurer qu’un calendrier sera publié afin d’organiser des élections d’ici la fin de 2017 », a déclaré le ministre à l’Agence angolaise de presse Angop avant de quitter Loanda.
Selon toujours le chef de la diplomatie angolaise, cette réunion a également pour objectif d’analyser l’exécution de l’accord-cadre et de mieux comprendre la situation des réfugiés congolais en Angola, en raison de la crise politique et sécuritaire actuelle « qui ravage ce pays », selon sa propre expression.
Après avoir appelé aux efforts de la région des Grands Lacs pour la paix en RDC, l’Angola se mobilise cette fois dans le cadre de l’accord- cadre. Signé à Addis Abeba en février 2013, ce mécanisme vise à résoudre pacifiquement la crise et le conflit en République démocratique du Congo, la sauvegarde de sa souveraineté et de l’intégrité territoriale, comme condition préalable à leur développement économique et social.
Arrivé à Kinshasa au même moment que tombaient les sanctions de l’Union européenne contre 9 personnalités proches du président Kabila, Georges Chikoti les a qualifiées de « hâtives » estimant que l’Union européenne n’avait pas la maitrise de la situation sur le terrain.
les sanctions des ces 9 haut cadres des kabila ne faut rien,ils fallaient tout simplement sanctionner la tete(kabila).