Par Dony Mukoko
A l’ONU, le président de la République, Joseph Kabila, a demandé le retrait progressif de la Monusco. Selon le premier citoyen congolais la RDC maintien le dialogue stratégique avec les Nations Unies conformément à la résolution 2348 du Conseil de sécurité. « La charte des Nations Unies nous impose des obligations dont le respect conditionne l’émergence d’un monde meilleur. C’est la raison pour laquelle, la RDC maintient le dialogue stratégique avec les Nations Unies sur l’avenir de la Monusco, conformément à la résolution pertinente du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette revue stratégique devra déterminer le rythme de réduction de la force de la Monusco jusqu’à son retrait total », a-t-il déclaré lors de son discours du haut de la tribune de l’ONU, en marge de la 72è session de l’Assemblée générale.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco) n’est pas surpris par la demande du président Joseph Kabila. « Il n’y a pas d’étonnement à ce qu’a dit le Chef de l’État. Nous même (Monusco) comme il a mentionné le Chef de l’État travaillons ensemble avec le Gouvernement pour ce qu’on appelle « revue stratégique » pour le retrait et départ progressif de la mission, c’est un processus en cours », a déclaré à CAS-INFO, Florence, porte-parole ad intérim de la Monusco.
Par ailleurs, elle précise que les missions de maintien de la paix ont déjà fermé dans certains pays de la région. « Les misions de maintien de la paix par nature ne sont pas destinées à rester. Actuellement sur le continent africain il n’y en a celles qui sont déjà parties. Il y a une qui vient de fermer en Côte d’Ivoire, au Serra Leone, une qui va fermer au Liberia. Donc c’est un processus, c’est tout à fait normal », précise-t-elle.