Par CAS-INFO
23 années se sont écoulées depuis que mourrait au Maroc, l’ancien président de la RDC Joseph Désiré Mobutu, soit le 07 septembre 1997, quatre mois après l’entrée des forces de l’AFDL à Kinshasa.
En exil au Maroc, Mobutu Sese seko était décèdé à la suite d’un cancer. Son enterrement s’est passé dans une discrétion la plus totale le 13 septembre, une semaine après sa mort dans le carré européen du cimetière de Rabat en présence de sa famille et de ses proches collaborateurs.
Coincé par les troupes de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu, le « roi du Zaïre » quitte Kinshasa le 16 mai en toute hâte pour Gbadolite.
Après avoir perdu son Zaïre, alors qu’il était aussi affaibli par la maladie, Mobutu n’aura pas fait long feu.
Après 23 ans de disparition, plusieurs congolais ont des témoignages qui varient vis-à-vis de cet ancien président.
« Il était un dictateur, il n’organisait aucune élection démocratique, pas de liberté de la presse durant tout son mandat », a indiqué Georges Kayembe, citoyen congolais retrouvé à l’arrêt de bus de Lemba-salongo.
Cependant, certains congolais retiennent aussi de Mobutu « l’unité nationale ».
« Mobutu était un pacificateur. A l’époque de Mobutu, on ne connaissait pas un Congolais de l’est, de l’ouest ou du centre. On se disait tous Zaïrois », ont fait savoir quelques membres de l’association pour la mémoire de Mobutu, contactés par CAS-INFO.