Par Siméon Isako
Il est de nouveau soupçonné d’être à la base d’un scandale financier lié au programme d’urgence de Félix Tshisekedi mais aussi d’avoir licencié abusivement certains agents de son entreprise. Le directeur général du Fonds pour la promotion de l’industrie est visé par une question orale avec débat lui adressée par le député national Simon Mulamba.
L’initiateur de la question tient à avoir des éclaircissements de Patrice Kitebi sur la gestion de son entreprise et les dépenses effectuées dans le cadre d’accompagnement du programme d’urgence de 100 jours. Il accuse Kitebi d’avoir « licencié abusivement des agents et cadres du FPI ». Ce dernier se voit aussi reproché d’avoir effectué la mutation d’une catégorie des agents et rabattu les grades pour certains agents ciblés.
Selon le député, toutes ces actions ont été menées « en violation des textes légaux et réglementaires en matière du travail ».
« Kitebi a licencié et muté [des agents] parce qu’il veut effacé les traces de la malversation financière du Fonds de Promotion de l’industrie », renchérit Simon Mulamba.
Au sujet des travaux des 100 jours,, le député Mulamba charge Patrice Kitebi du fait d’avoir octroyé à certains entrepreneurs des marchés de gré à gré au mépris de la loi sur les marchés publics.
D’après ce député, le directeur général du Fonds de promotion de l’industrie aurait octroyé des subversions aux personnes non éligibles. La surfacturation de certains travaux de 100 jours du chef de l’État pèse aussi sur le patron du FPI.
Joint par CAS-INFO, le service de communication du FPI qui dément les accusations de Mulamba fait savoir qu’aucun document de l’assemblée nationale allant dans le sens d’une question orale avec débat n’a été déposé à leur bureau. « On n’a jamais reçu de correspondance de l’Assemblée. Jusque-là on ne fait que lire dans la presse », a déclaré brièvement Elvis Ngwala, chargé de communication du FPI.